Les députés ont adopté une proposition de loi visant à créer une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Cette allocation est destinée à être versée à un ascendant, descendant, frère, soeur ou toute personne partageant le domicile d’une personne en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable. L’accompagnant devra être bénéficiaire d’un congé de solidarité familiale. L’allocation serait versée pour une durée maximale de 3 semaines et devrait être fixée à 49 € par jour.
La loi n° 99-477 du 9 juin 1999 visant à garantir le droit d’accès aux soins palliatifs avait instauré un congé d’accompagnement de la fin de vie, mais ce congé n’était pas rémunéré. Cette situation empêchait un certain nombre d’accompagnants ayant une activité professionnelle de pouvoir se consacrer à leur proche en fin de vie. Certains devaient avoir recours à des arrêts de travail de complaisance pour pouvoir être présents. Les sénateurs examineront à leur tour ce projet de loi au printemps. Le coût de cette mesure est estimé à 20 millions d’euros par an.