Conforment aux anticipations du courtier en crédit immobilier Empruntis, les taux restent inchangés en ce début d’année. Les taux moyens fixes hors assurance sont stables et seuls les crédits sur 7 ans voient leurs taux légèrement réévalués de + 0,05 point, s’établissant ainsi à 3,55 % en moyenne. Pour les emprunts plus longs, les taux moyens des crédits se situent donc toujours en moyenne à 3,85 % sur 15 ans, 4 % sur 20 ans et 4,20 % sur 25 ans. « Au mois de décembre, 90 % de nos partenaires bancaires n’ont pas touché à leur barème, conséquence directe du quasi statu-quo des OAT qui terminent l’année à 3,59 % (chiffre au 31 décembre 2009) », constate le courtier. Même constat pour les taux minima qui ne varient pas non plus et demeurent à 3,54 % sur 15 ans et 3,65 % sur 20 et 25 ans. Néanmoins, pour les crédits sur 7 ans et ceux sur 30 ans, les taux progressent de respectivement de + 0,10 point et + 0,20 point.
Côté taux variables, « les mois se suivent et se ressemblent », observe Empruntis. Les taux variables restent stables et toujours à moins d’un point des taux fixes. Ainsi, pour un taux capé + 1, le taux moyen est de 3,35 % sur 20 ans contre 4 % pour le taux fixe sur la même durée. Sur 25 ans, l’amplitude des taux variables est comprise entre 3,15 % pour les bons dossiers et 5,10 % au maximum, avec un taux moyen de 3,55 %. Pour mémoire, à crédit égal, le taux fixe moyen est de 4,20 %.
Reste à savoir comment évoluera la situation courant janvier. Le courtier se risque à un pronostique : « Après deux mois de stabilité quasi-absolue, le mois de janvier devrait confirmer la tendance ». En effet, les derniers barèmes des partenaires bancaires d’Empruntis restent inchangés ou très légèrement en baisse par rapport aux mois précédents. « Seule une enseigne nous a annoncé de très légères hausses de ses barèmes, comprises entre + 0,05 point et + 0,10 point », relève le courtier. Etant donné le contexte, les taux des crédits aux particuliers devraient se maintenir. « Nous avons très certainement atteint un plancher », souligne Empruntis. Cela dit, il n’est pas exclu que les mois de février et mars, correspondant habituellement au premier temps fort habitat de l’année, voient certaines banques afficher quelques baisses un peu plus significatives pour capter la clientèle des acquéreurs. « Tout cela dépendra avant tout de l’évolution des OAT d’ici là », conclut le courtier.