Ce lundi 6 octobre restera sans doute dans les annales des l’histoire des marchés boursiers mondiaux. Malgré l’annonce du Plan Paulson (secrétaire d’Etat américain au Trésor) de 700 milliards de dollars destinés à redresser les marchés bancaires et financiers, les Bourses mondiales se sont effondrées les unes après les autres, enregistrant des chutes historiques :
– l’indice Nikkei de Tokyo a reculé de 4,3 %,
– Moscou s’est écroulé de 19,1 %, entraînant une suspension de la cote,
– le Dow Jones de New-York a perdu 4,9 %.
Les marchés européens, malgré le sommet des chefs d’Etats européens, a pris la tempête de plein fouet. A Paris, le CAC40 a dévissé de 9,04 %, le plus fort recul enregistré en une seule séance depuis la création de l’indice CAC-40 en 1988, plus que lors des événements du 11 septembre. Londres a chuté de 7,85 %, alors que le ministre britannique des Finances n’a pas confirmé un plan de recapitalisation des banques. Francfort a perdu 7,07 %, alors que la chancelière Angela Merkel a annoncé dimanche la couverture par l’Etat de toute l’épargne des ménages, soit plus de 1 600 milliards d’euros, Milan 8,24 % et Amsterdam 9,14 %.
Source de toutes les difficultés, le marché interbancaire continuait d’être totalement bloqué et les taux continuaient d’augmenter. L’Euribor à 3 mois, atteignait de nouveau un niveau historique pour le septième jour consécutif à 5,345 %, tandis que l’euro passait sous 1,35 dollar vers 14H45 GMT, touchant 1,3481 dollar, son plus bas niveau depuis le 22 août 2007, et que les prix du pétrole ont chuté sous les 90 dollars le baril à New York. (Avec AFP).