La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a signé une convention instaurant un nouveau prêt étudiant sans condition de ressources, sans caution, et garanti par l’Etat, dont le montant pourra atteindre 15 000 €. Pourront en bénéficier les étudiants âgés de moins de 28 ans, de nationalité française ou possédant la nationalité d’un pays membre de l’Union européenne, et quel que soit leur niveau d’étude. Ce prêt pourra faire l’objet d’un différé de remboursement et sera donc remboursable après les études. En cas de défaillance de l’étudiant, 70 % de la garantie sera prise en charge par l’Etat (via Oseo, un établissement public qui a pour mission de financer et d’accompagner les PME, en partenariat avec les banques et les organismes de capital-investissement) et 30 % par les banques.
Ce prêt vient en replacement des anciens prêts d’honneur, prêt à taux zéro attribués par les CROUS. Et c’est là que la contestation des associations porte : le taux de ce nouveau prêt n’a pas été fixé ni plafonné et devrait donc avoisiner les taux du marché, aux alentours des 4,50 %. Pas question donc de souscrire ce prêt à la légère. Plusieurs banques dont le Crédit Mutuel, le CIC, Cetelem et Banque Populaire ont annoncé qu’elles proposeraient très prochainement cette offre de prêt.