Selon la dernière étude réalisée par l’Insee, en moyenne sur entre 2004 et 2006, 2,1 millions de jeunes ont suivi des études dans le supérieur et 19,2 % d’entre eux cumulaient emploi et études. La moitié des emplois des étudiants du supérieur avait un lien direct avec leur formation. Deux types d’emploi sont directement « intégrés » dans le cursus de la formation : l’apprentissage, qui concernait 15 % des étudiants du supérieur ayant un emploi (soit 2,6 % des étudiants du supérieur) et les stages, 17 % (soit 3,2 % de l’ensemble).
Toutefois, un tiers d’entre eux occupaient un emploi régulier sur l’année sans lien avec leur niveau de qualification ou leur domaine d’études. Ces emplois, sont ici qualifiés d’attente, d’appoint ou de concurrents, selon les conditions d’exercice. Ils sont d’autant plus fréquents que les étudiants sont âgés et autonomes. Ainsi, un étudiant de 22-23 ans a deux fois plus souvent un emploi d’attente ou un emploi concurrent qu’un étudiant de 19 ans ou moins, et deux fois moins souvent qu’un étudiant de 26 ans ou plus.
Enfin, 20 % des étudiants qui travaillaient avaient un emploi occasionnel, notamment pendant les vacances d’été. Les « petits boulots » qui concernent fréquemment le commerce et l’hôtellerie (vendeur, serveur) et la garde d’enfants étaient, quant à eux, répartis chez tous les étudiants de manière relativement égale, sans distinction d’âge, de domaine d’études ou de type de formation.