La moyenne des taux constatés permet de donner une tendance sur le niveau des taux effectivement pratiqués par les banques et organismes de crédit, puiqu’il s’agit d’une moyenne établie sur des dossiers et profils variés, toutes durées d’emprunt confondues.
Globalement, les taux des différents types de crédits à la consommation sont restés stables depuis le début de l’année, bien qu’en légère hausse au second trimestre 2008. Les taux des crédits inférieurs ou égaux à 1 524 € sont cependant inférieurs à ceux pratiqués fin 2007. Les autres types de crédits ont atteint leur plus haut niveau depuis le début de l’année 2007.
Prêt < ou = à 1 524 € | Prêt > ou = à 1 524 € et prêt personnel | Découvert, crédit permanent revolving et autres* | |
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1er trimestre 2007 | 15,25 % | 6,54 % | 14,76 % |
2ème trimestre 2007 | 15,29 % | 6,70 % | 14,89 % |
3ème trimestre 2007 | 15,37 % | 6,78 % | 14,85 % |
4ème trimestre 2007 | 15,66 % | 7,04 % | 15,12 % |
1er trimestre 2008 | 15,45 % | 7,20 % | 15,36 % |
2ème trimestre 2008 | 15,57 % | 7,26 % | 15,38 % |
*autres = vente à tempérament > à 1 524 € et prêt viager hypothécaire.
Remarque : afin de fixer le seuil de l’usure, c’est-à-dire le taux maximal auquel banques et établissements de crédit ont le droit de prêter de l’argent, la Banque de France recense auprès des banques et organismes de crédit toutes les données individuelles relatives aux crédits accordés sur le trimestre précédent. Le taux de l’usure est fixé sur la moyenne des taux constatés, majorée d’un tiers. Les taux effectifs moyens résultent de la moyenne des TEG (taux effectifs globaux) observés, c’est-à-dire des taux pratiqués par les banques et organismes de crédit.